Haylie s’était levé sur les coups de 9h, elle avait passer la nuit devant la télé a repenser encore et encore a sa rencontre avec le barman et s’était endormie vers 3h du matin, ayant opté pour une soirée devant la télé à ne rien faire.
Elle se connaissait parfaitement et savait que si elle continuait comme ça, elle passerait la semaine a se demander si l‘appelé ou non, était une bonne idée. Il en était hors de question !
Finalement, le matin quand son radio-réveil se déclencha laissant entendre la voix d’un présentateur énergique,elle prit donc son courage a deux mains et fila sous la douche, l’eau fraîche ferait disparaître la fatigue qu’elle venait d’accumuler.
Quand elle sortit de la douche, elle passa la tête sur son balcon, une serviette autour de la taille et fut surprise par la chaleur qui s’abattait sur la ville.
Elle irait courir un peu plus tard !
En attendant que ses cheveux sèchent, elle s’installa sur son lit, dans sa chambre et décida de porter son attention sur autre chose que son séducteur : ainsi, pendant une heure, elle rédigea la thèse qu’elle devrait rendre la semaine suivante sur « l’arrivée du pointillisme et ses précurseurs ».
Ensuite, elle attacha ses cheveux en une queue de cheval, enfila un jogging « peau de pêche » noir et un sweat gris puis des converses , attrapa son mp3 et sortit de son appartement en commençant déjà a trottiner.
Elle marcha jusqu’au Tikida Garden, s’arrêta devant, mit les écouteurs de son Ipod sur ses oreilles et commença à courir en écoutant les paroles de la chanson qu’elle avait laissé, ainsi, elle tourna dans le parc pendant plus d’une demi-heure observant chaque faits et gestes des gens matinaux qui peuplait le parc.
Puis, la jeune brune prit la direction du port. Le trajet qu’elle effectuait lorsqu’elle courait, était toujours le même … elle finissait là ! Dans ce havre de paix.
A cette heure-ci de la matinée, les bateaux de pécheurs étaient rentrées depuis longtemps, ainsi, alors que quelques heures plutôt, il devait baigné l’odeur effroyable de poissons pourris,là rien d’autre ne se dégageait que l’air marin.
Légèrement essoufflée elle s’arrêta face à l’horizon, retira ses écouteurs et s’assit sur une parcelle en bois un peu bancale.
Haylie détacha finalement ses cheveux, appuya ses paumes de mains sur ses genoux et reprit son souffle en se détendant.